PROMOTIONS FÉMININES EN RAFALE

Passé la journée de grèves des Islandaises qui bien qu’en situation exemplaire en demandent toujours plus en termes d’égalité, de droits et de reconnaissance, une information « made in France » a de quoi rassurer.

Alors que Women eLife se faisait l’écho, début septembre, de la nomination d’Agathe Monpays, 28 ans, en qualité de directrice générale du numéro un français du bricolage dans une chronique intitulée : « AGATHE MONPAYS VIENT ENCHANTER L’UNIVERS LEROY MERLIN », force est de constater qu’un vent favorable conduit d’autres femmes au poste avancé de la direction générale dans le secteur de la distribution, historiquement machiste.

Après Émilie Soleri chez Boulanger, Barbara Martin Coppola chez Decathlon, ou encore Magali Daubinet-Salen, directrice générale des enseignes Casino, c’est chez Mulliez qu’on assiste à ce courant de féminisation des postes de direction.
Si Béatrice Héricourtest est devenue la quatrième femme à prendre la tête d’une des enseignes de la galaxie Mulliez en accédant à la direction générale d’Electro Dépôt, on était en droit de se demander si le phénomène pouvait ou non s’étendre.

La réponse a donc été apportée avec la nomination de Ouarda Ech-Chykry, directrice générale de Kiabi, et dans la foulée celle de trois directrices générales chez Auchan Retail à l’international.

Marta Trouch, directrice générale d’Auchan Ukraine, pilote les 5 000 salariés d’Auchan en Ukraine, un pays en guerre qui doit malgré tout savoir répondre aux besoins essentiels de la population.
Viktoria Lucenko se voit confier la Hongrie et Hanan Boutahha le Sénégal.

Ces nominations apportent un vent de renouveau dans un secteur considéré comme déclinant et peu attractif.

Par ailleurs, sans aller jusqu’à affirmer que les femmes sont exemptes de défauts, certaines ayant été remerciées pour ne pas avoir satisfait en termes de résultats de l’entreprise qu’elles étaient amenées à diriger, beaucoup jugent que la mixité génère la performance.

De plus, une confiance dans la maîtrise des qualités requises pour occuper ces postes de direction, démontre que les critères de choix ne subissent plus d’a priori machiste, tendant à laisser croire qu’un homme est par essence mieux a même, à compétences égales, d’occuper un postes direction à la tête d’une entreprise.

Women eLife pouvait difficilement faire abstraction de ces promotions féminines en rafale.

Une réalité qui met les hommes candidats aux postes de direction au pied du mur. De quoi pour ces derniers, s’inquiéter sur les risques récurrents d’être doublés par des femmes au profil adéquate, visiblement douées pour exercer une fonction qui n’est pas de tout repos et, nécessite un investissement personnel comme professionnel à la hauteur des enjeux.
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