« GHOST IN THE SHELL » UNE VISION OPTIMISTE DE LA FEMME HUMANOÏDE


Alors que l’affiche du prochain 70e Festival de Cannes montrant une Claudia Cardinal au top fait jazzer en raison de retouches photoshop, Scarlett Johansson actrice américaine vedette dans le dernier film du réalisateur britannique Rupert Sanders « Ghost in the Shell « n’a aucun souci à se faire en termes de cyber-transformation et robotisation.
Car contrairement à ce que laisse entendre certains critiques, son rôle n’en fait pas une cyberstar scarifiée.

Inspiré par ce qu’il y a de mieux au Royaume de la science fiction, version BD nippone, ce blockbuster nous plonge dans une société hyper-informatisée où les corps humains sont « boostés » grâce aux nouvelles technologies .

Mais que raconte « Ghost in the Shell » dont la traduction française « Le fantôme dans la coquille » pourrait laisser imaginer un retour à une histoire de châteaux hantés ?
Major (Scarlett Johansson), rescapée d’un terrible accident, cybernétiquement recomposée, fait partie d’une unité d’élite de la police qui pourchasse un dangereux hacker menaçant la sécurité de l’Etat. A la faveur de cette traque, elle va s’apercevoir que ce dernier n’est pas tout à fait ce que l’on croit, et qu’elle-même a été manipulée, sans doute au plus haut niveau de la hiérarchie scientifico-militaire.

On touche avec ce film à un futur proche qui démontre à l’envie que les robots qui n’ont cessé de peupler l’imaginaire des mangas après la seconde guerre mondiale ne meurent jamais.
Ghost in the Shell (Kōkaku kidōtai, en japonais), fût en effet d’abord une bande dessinée parue en 1989, ensuite adaptée sur écran en 1995, qui a su s’imposer comme un pilier de la science-fiction japonaise.

« Ghost in the Shell » version cinématographique 2017 évoque de façon très concrète l’influence des réseaux, l’hyperconnexion et la connexion en permanence des êtres qui ne relèvent plus de la science fiction mais bien de la réalité.
Le corps couturé, siliconé et envahi de microprocesseurs ne cache rien de la beauté sculpturale du corps de Scarlett Johansson. On peut même affirmer que l’hybridation de l’humain et de la machine donne de magnifiques résultats. Surtout quand Hollywood joue le jeu et porte à l’écran cet univers cyberpunk dont on peine à se déconnecter. Le clip vidéo du film devrait vous convaincre du pouvoir de séduction des humanoïdes et de l’intérêt d’en être.