L’actualité veut effectivement qu’à un rythme d’enfer, un sujet chasse l’autre, voire en vienne à effacer ceux dont l’importance ne peut être mise en doute.

Ouvert sur le monde, Women eLife dont la ligne éditoriale vise avant tout la mise en avant des idées, projets et actions de filles et femmes, dans tous les domaines, à l’échelle nationale et internationale, n’échappe pas à cette règle qui n’a rien d’absurde.

Toutefois, ce magazine féminin indépendant qui n’a recours à aucune intelligence artificielle pour produire, ses écrits et chroniques audio, regrette parfois de devoir sacrifier certaines informations. D’où ce petit retour en arrière et arrêt sur temps présent.

En appelant à manifester samedi dernier dans toute la France pour une meilleure protection des femmes victimes de violences, dans l’entreprise, le couple, mais aussi plus largement dans l’espace publique, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, les associations féministes et syndicats avaient bien conscience des réalités liées aux conflits armés.

D’où l’appel récurrent au soutien des femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh et sans doute également de pays d’Amérique du sud…,lancé par l’association Grève féministe signé par des collectifs et syndicats.

Certes, le nombre de féminicides et autres violences commises en France soulève indignation et inquiétude légitimes.

Mais regardons les réalités et plus précisément les chiffres en face.

Alors que 121 féminicides dans un cadre conjugal ont été comptabilisés cette année, en France, par les associations, un chiffre supérieur à celui de l’année 2022, comment ne pas évoquer l’épouvantable sort de milliers de filles et femmes violées, mais aussi tuées dans ces guerres qui se déroulent sous nos yeux dans d’autres régions du monde ?

Récemment une chronique intitulée : « Une honte pour l’humanité ou de ce qu’il reste » cherchait à comprendre comment en ce XXIe siècle, il a été possible d’en arriver là.

Car outre les femmes victimes d’exactions, on ne peut taire le fait que la guerre menée tant par le Hamas en Israël que par le Tsahal dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, a jusqu’ici entraîné la mort de plus de 5.000 enfants palestiniens.
Oui, il s’agit bien d’un crime contre l’humanité et son avenir qui se devra d’être sanctionné.

Women eLife qui regarde les réalités en face et donne de la voix accorde la plus haute importance aux droits de l’homme.

Sans reléguer au second plan les actes odieux constatés sur le territoire national qui mettent en péril des vies de femmes, d’enfants mais aussi d’hommes, les conflits armés qui se propagent et font des milliers de victimes innocentes dans de trop nombreux pays, se doivent d’être dénoncés et leurs auteurs condamnés.

Sans pouvoir prétendre au « plus jamais çà », hommes et femmes de pouvoir et de bonne volonté, conscients des enjeux et risques, sont appelés sans plus attendre à la raison pour qu’il soit mis fin aux massacres d’innocents, avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

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