C’est avec beaucoup de tristesse, de compassion et d’empathie pour les victimes que nous avons appris la survenue, la nuit dernière, d’un séisme de magnitude de 6.8 au Maroc.
Nos pensées vont avant tout aux hommes, femmes et enfants disparus ou blessés, dont nous tairons volontairement le nombre à l’heure où cette chronique est mise en ligne.
Conscients de l’ampleur des pertes humaines et des dégâts matériels, nous saluons l’action des secours déployés sur place, amenés à intervenir dans des conditions extrêmement difficiles.
Nous mesurons aussi l’importance que revêt l’aide qui pourra être apportée dans les meilleurs délais aux Marocains et Marocaines pour tenter de pallier les conséquences de cet évènement dramatique.
Il est à ce titre réconfortant d’apprendre que de très nombreux pays ont d’ores et déjà manifesté leur volonté d’apporter leur aide face à l’épreuve.
Ce tremblement de terre montre que cette dernière se fâche et fait de plus en plus preuve d’actes de colère inédits face auxquels nous restons impuissants.
Où que l’on habite dans le monde, le dérèglement climatique aux conséquences désastreuses, ne relève plus de science-fiction tant les réalités des profonds bouleversements sur Terre, ne feront que croître.
Women eLife qui n’est pas un magazine de référence concernant le suivi des catastrophes en tous genres qui ont malheureusement lieu, doit néanmoins en de pareilles circonstances déroger à ce qui constitue par essence sa ligne éditoriale.
Les médias disposant de journalistes et des moyens matériels pour couvrir l’étendue de ce séisme qui a eu lieu sans ce pays ami, situé à une courte distance de la France, moins de 1.000 kms, sauront se faire l’écho de la situation et de son évolution au fil du temps.
Il nous est néanmoins apparu indispensable qu’un aussi grave et destructeur évènement, figure en une de votre magazine féminin indépendant ouvert sur le monde, en ce 9 septembre 2023, reléguant, contre toute attente au second plan, la belle victoire de l’équipe de France de rugby contre les All Blacks.
