NOMMEE CHEFFE DU GOUVERNEMENT GABONAIS UNE FEMME SAIT DEVOIR RELEVER DE MULTIPLES DEFIS

Nommée le 16 juillet 2020, Première ministre par un décret du président Ali Bongo , Rose Christiane Ossouka Raponda devient la première femme à à occuper le poste de cheffe du gouvernement gabonais.

Economiste de formation, diplômée de l’Institut gabonais de l’économie et des finances avec une spécialisation en finances publiques, elle prend son poste en une période troublée pour cause de pandémie.
Pour s’être vue confier par le passé de nombreuses missions d’importance, cette femme dispose d’une solide expérience.

Entrée au gouvernement en 2012 en qualité de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, elle occupe alors les fonctions de directrice générale de l’Économie et directrice générale adjointe de la Banque de l’habitat du Gabon.

Elue en 2014 conseillère municipale dans le 3ème arrondissement de la commune de Libreville sous l’étiquette du parti démocratique gabonais (PDG), elle devient la première femme maire de la capitale Libreville depuis 1956.

À la tête de cette ville qui concentre près d’un tiers de la population du Gabon, elle sera amenée à conduire de nombreuses réformes, assainissant en particulier ses finances et laissant à son départ un excédent de près de 27 milliards de francs CFA.

En janvier 2019, Mme Rose Christiane Ossouka Raponda avait été nommée par le Gouvernement ministre d’État, ministre de la Défense nationale.

Dotée de solides compétences dans les domaines de la finance et de l’économie, la nouvelle Première ministre aura entre autres pour missions, d’assurer la relance économique et l’accompagnement social, nécessaires en raison de la crise mondiale liée à la Covid-19.

Une situation qui contraint le gouvernement du Gabon à revoir son budget 2020 à la baisse de 10%, soit 283 milliards de FCFA.

Basée sur les cours des matières premières, notamment le pétrole et le manganèse, l’économie gabonaise a du réviser ses prévisions die croissance, les cours du baril de pétrole étant passés de 57 dollars le baril à 30 dollars. De plus, la tonne du manganèse perdrait pour sa part 28% de sa valeur.

Sur fond de COVID-19, la bonne nouvelle vient des autorités sanitaires gabonaises qui ont instauré un point d’information quotidien, complet, précis et actualisé sur l’évolution de la présence du coronavirus dans le pays.

A l’instar des régulières interventions du Professeur Salomon en France, le Dr Guy-Patrick Obiang Ndong, secrétaire général du ministère de la Santé, à la tête du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie de Coronavirus au Gabon fait chaque jour en fin d’après-midi un point de la situation. Un exercice de transparence, rare en Afrique,
Il est à ce titre important de constater que le Gabon n’a pas enregistré de nouveaux décès liés à la Covid-19 depuis 10 jours.

Avec 46 morts dues du Covid-19, le Gabon est l’un des pays en Afrique où le taux de létalité lié au virus est le plus bas. Il y est de 66 % contre 2,06 % dans la sous-région et 2,66 % à l’échelle du continent.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Gabon, qu’elle considère en Afrique comme l’un des pays les plus efficaces dans la riposte face au Covid-19, est en voie de maîtriser la circulation du virus sur son territoire. Les autorités multiplient néanmoins les appels à la prudence et à la vigilance, de même que les rappels au respect des gestes barrières et des mesures d’hygiène.

Il est intéressant de noter que la FAO appuie le Gouvernement dans la mise en œuvre du programme « Gabon famille verte » en réponse à l’atténuation de la propagation du coronavirus au Gabon.

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