POUR UNE RECONNAISSANCE DES DROITS DES FEMMES 365 JOURS PAR AN

Wel !
Plutôt que de se limiter à un rappel ponctuel de ce qui demeure fondamental à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Women eLife, magazine féminin indépendant ouvert sur le monde, s’attache, depuis 2017, à mettre en valeur quotidiennement, les idées, projets et actions de la gent féminine, dans tous les domaines.

Le temps passe si vite, que seules 24H consacrées à ce sujet, ne peuvent suffire à témoigner du nombre et de la qualité d’initiatives personnelles et professionnelles, en réalité inscrites dans un mouvement de la société dont certains pays mais aussi secteurs d’activité peinent encore à admettre l’intérêt et mesurer la portée.

C’est la raison pour laquelle, sans limiter son attention sur cette journée emblématique, Women eLife s’est saisie, dès le 29 février 2024, de deux informations représentatives d’avancées notables concernant les droits des femmes.

La première, avait trait à l’inscription de l’IVG dans la Constitution, autrement-dit au droit des femmes à disposer de leur corps, une décision votée à l’Assemblée nationale, puis confirmée le 4 mars par un vote des parlementaires lors du congrès à Versailles.

La seconde, extraite d’un rapport réalisé par EQUILEAP, concernant la place et le rôle des femmes en termes d’activités professionnelles, est pour sa part venue confirmer la France comme le pays le mieux noté pour l’égalité des sexes en entreprise.

Certes, ces informations, pour aussi encourageantes qu’elles soient, ne répondent pas à d’autres légitimes préoccupations et revendications de la gent féminine, qu’il s’agisse de harcèlements sexuels et violences, de discriminations sexistes, tout comme d’inégalités criantes en matières de rémunérations comparées à celles d’hommes à diplômes et compétences égales qui ne sont toutefois que de 4%. Il n’en reste pas moins vrai que les femmes sont 53% à avoir un diplôme du supérieur contre 46% des hommes : donc ?

Pour un magazine féminin indépendant qui se trouve être animé par un homme, c’est avant tout à travers la mise en avant de véritables savoir-faire de filles et femmes au sein de secteurs où leur présence parfois inattendue s’affirme, que démonstration est apportée du caractère caduque d’apriori sexistes dénués de tous fondements.

Les manifestations qui sont organisées aujourd’hui à l’initiative d’associations et mouvements féministes et cherchent à défendre respect et reconnaissance des droits des femmes, conduisent à refuser ce qui demeure inacceptable dans des pays développés, mais aussi à avoir une pensée pour celles qui subissent marginalisation et oppression dans bien d’autres régions du globe.

La France qui vient de procéder à l’inscription du droit à l’avortement dans sa Constitution, a simultanément envoyé un message d’espoir aux filles et femmes de tous les pays, voire États, qui restent aveugles et sourds au progrès et à l’incontournable évolution de la société en quête d’harmonie et de cohésion sociale.

Sans prétendre résoudre toutes les difficultés auxquelles se heurtent encore trop de femmes de par le monde, cette initiative est révélatrice du champ des possibles.

Cette année, l’ONU a d’ailleurs choisi le thème « Investir dans les femmes : accélérer le progrès », en mettant l’accent sur la lutte contre l’exclusion économique. Le thème de la campagne 2024 est « Inspirer l’inclusion »

L’internationalisation du slogan venu d’Iran « Femme, Vie, Liberté » qui témoigne du combat que mènent dans ce pays les filles et femmes contre l’obscurantisme politique et religieux, peut être au-delà de son préoccupant contexte, source d’inspiration à l’échelle planétaire !

Sans revenir sur la proposition de la féministe allemande Clara Zetkin d’organiser une journée internationale des femmes en 1910, puis les journées de mobilisation qui s’en sont suivies partout en Europe les années suivantes, ou encore la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg du 8 mars 1917, qui a marqué le début de la révolution russe, la journée du 8 mars marque le rendez-vous incontournable des féministes.

Car, en dépit d’améliorations notables de la condition féminine au fil du temps, l’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être atteinte en ce premier quart du XXIe siècle.

Laisser un commentaire