Une mère et sa fille capturées lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et retenues en otage à Gaza, ont été libérées après que le Qatar a négocié des négociations avec le groupe terroriste.

Natalie Raanan, 17 ans, et sa mère, Judith, 59 ans, ont été transférées hier soir via le terminal de Rafah vers l’Égypte, où elles ont été accueillies par les forces de sécurité israéliennes, a indiqué vendredi le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué.

Elles ont ensuite été emmenées dans une base militaire israélienne pour retrouver leurs proches.

Les deux femmes, qui détiennent également la citoyenneté israélienne, se trouvaient au kibboutz Nahal Oz, à moins de 2 km de Gaza, lorsque des militants du Hamas ont franchi une barrière frontalière le 7 octobre, alors que 1 400 personnes, pour la plupart des civils, ont été massacrées, plus de 200 personnes restant otages à Gaza.

Judith et Natalie Raanan s’étaient rendues en Israël pour les fêtes de fin d’année et pour célébrer le 85e anniversaire d’un proche.

Dans un communiqué, Biden s’est dit « ravi » que les deux soient bientôt de retour avec leur famille, et s’est engagé à poursuivre ses efforts pour obtenir la libération d’otages supplémentaires.

Le Qatar a déclaré qu’il poursuivrait son dialogue avec Israël et le Hamas dans l’espoir d’obtenir la libération de tous les otages « dans le but ultime de désamorcer la crise actuelle et de rétablir la paix ».

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui a également contribué à cette libération, a appelé à la libération de tous les otages et a proposé de faciliter toute libération future.

On ne sait pas exactement pourquoi les Raanans ont été les premiers otages libérés, ni si d’autres libérations pourraient suivre.

Le Hamas a déclaré qu’il libérerait les otages non-Israéliens ;« lorsque les circonstances sur le terrain le permettront ».

Le Royaume-Uni, la Thaïlande, l’Argentine, l’Allemagne, la France et le Portugal ont également déclaré que leurs citoyens étaient retenus en otages à Gaza. Des diplomates britanniques auraient demandé l’aide du Qatar pour négocier la libération des citoyens kidnappés.

Le Hamas avait précédemment déclaré que plus de 20 otages avaient été tués lors de frappes aériennes.

Cette libération intervient dans un contexte d’anticipation croissante d’une offensive terrestre israélienne dans la bande de Gaza. Netanyahu a donné la priorité à la destruction du Hamas plutôt qu’à la libération des otages, affirmant que l’ampleur de l’attaque en faisait une question de survie nationale.

Cela annule un engagement national de longue date visant à garantir que « personne ne soit laissé pour compte », qui a conduit en 2011 Israël à échanger plus de 1 000 prisonniers palestiniens pour obtenir la libération d’un soldat israélien, Gilad Shalit, détenu pendant cinq ans.

La libération de ces deux femmes otages ayant la double nationalité américano-israélienne, permet d’espérer de nouvelles libérations.

Les proches des autres captifs ont salué la libération des Raanans et ont appelé à la libération des autres.

En dépit des bombardements qui ont toujours lieu et font de nombreuses victimes civiles, l’ouverture du point de passage de Rafah, situé entre l’Égypte et la bande de Gaza, constitue une autre bonne nouvelle dont Women eLife tient à se faire l’écho. Cette dernière va permettre de fournir l’aide d’urgence (eau, nourriture, médicaments etc) tant attendue par les citoyens de l’enclave palestinienne assiégée.

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