PARCOURS-VICTIMES VA À L’ESSENTIEL EN QUELQUES CLICS

Le site internet « parcours-victimes.fr »mis à la disposition des adultes et enfants, victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques dans un langage adapté, dont le lancement a eu lieu hier se doit de faire l’objet d’une mention spéciale sur Women e Life.

Créé par France Victimes qui regroupe 130 associations d’aides aux victimes et le Fonds de Garantie des Victimes, il complète fort utilement les outils déjà en place qu’il s’agisse du 116 006 ouvert 7j/7, du 112 pour les urgences, ou encore du 119 spécifiquement destiné aux mineurs.
Il ne nécessite pas d’inscription et dispose de fonctionnalités permettant de cacher sa consultation, de garantir discrétion et confidentialité.

L’intérêt de cette initiative qui fait clairement la distinction entre mineurs et majeurs repose sur les cinq mêmes étapes : parole, écoute, mise en sécurité, préparation du temps pénal, indemnisation, reconstruction.

Comme l’a précisé sur franceinfo Jérôme Bertin, directeur général de France Victimes, le site « http://www.parcours-victimes.fr » a été conçu sur la base d’un constat qui veut que les victimes ont souvent besoin d’informations claires, simplifiées, afin de savoir quoi faire, vers qui se tourner.

Ce site s’adresse pour le moment particulièrement aux victimes de violences, qu’elles soient physiques, psychologiques ou sexuelles qui peuvent ainsi être orientées au mieux, et disposer des bons numéros et des professionnels en mesure de les aider.

Il doit permettre aux victimes se sentent souvent démunies, isolées, ont très peur des conséquences de leurs actions, que ce soit le dépôt de plainte ou le fait de quitter le domicile, de trouver les bons interlocuteurs et les solutions les mieux adaptées.

Ce site internet apporte à tous ceux et celles qui le souhaitent des informations générales, en complément de celles plus personnalisées qu’il est possible d’obtenir auprès d’autres professionnels (forces de l’ordre, professionnels du droit et de la justice, assistants sociaux, associations d’aide aux victimes, etc.)

Pouvoir accéder à l’essentiel lorsqu’on se trouve être victime de violences est bien la réponse qui devait être apportée à toute légitime détresse.

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