QUAND FACEBOOK PORTE ATTTEINTE AUX DROITS FONDAMENTAUX ( version bilingue français- anglais)

Aujourd’hui, je tiens à attirer votre attention sur un phénomène particulièrement préoccupant, survenu la semaine dernière, qui pourrait avoir de très graves conséquences sur la liberté d’expression et vous concerne toutes et tous. Mais comme vous le constaterez à la lecture du post-scriptum* des critiques fondées rencontrent parfois compréhension et correction.

Il s’agit en l’occurrence du pouvoir de censure que peut exercer le réseau social Facebook  concernant la promotion d’informations ne  relèvant en rien de fake news et autres délires érotiques voire pornographiques ou encore incitations à la violence, thèmes largement encouragés sur ce réseau social en quête de pages et messages porteurs de likes.

Women e Life, un webmagazine féminin indépendant ouvert sur le monde dirigé par un journaliste professionnel, s’est en effet trouvé, une nouvelle fois, confronté au rejet de sa  demande de promotion d’une chronique ayant pour objet le témoignage audio d’une jeune Iranienne souhaitant faire part de la situation que connaît son pays.

Cette dernière avait déjà apporté, le 31 octobre, sur Women e Life, son témoignage épistolaire dans une chronique ayant trait à la condition féminine en Iran.

L’extrême gravité de ce nouveau refus visant un témoignage audio méritant d’être partagé auprès d’un large public, moyennant la modique somme de 5 euros, démontre clairement que Facebook manipule ses utilisateurs.

En censurant la possibilité de promouvoir un témoignage authentique et exclusif dont la qualité et l’intégrité ne peuvent être mises en doute, Facebook exerce un diktat qui touche à la liberté d’expression mais aussi à la liberté de la presse.

Capture d’écran 2019-12-07 à 20.20.16 – Women e Life

Le caractère foncièrement inacceptable de ce refus signifié par un réseau social pourrait à terme avoir de très graves conséquences sur les possibilités d’information et le respect des individus et de la démocratie de par le monde.

Rappelons qu’une très récente chronique portant sur les féminicides s’est heurtée au même refus de promotion de la part de Facebook.

Conscient du souci que nous avons tous et toutes de penser et d’agir dans le respect du droit, cette dénonciation d’un abus de pouvoir criant de la part de Facebook, se devait d’être porté à votre connaissance afin que vous mesuriez qui manipule qui à l’heure où les nouvelles technologies de la communication et de l’information deviennent incontournables.

Faut-il rappeler que Women e Life a pour devise : « Regarder les réalités en face et donner de la voix ».

Le  témoignage  audio dont il est  question  est  néanmoins  consultable  sur  Women e Life 

WHEN FACEBOOK DON’T RESPECT FUNDAMENTAL RIGHTS

Today, I would like to draw your attention to a particularly worrying phenomenon that occurred last week, which could have very serious consequences for freedom of expression and concerns you all.

This is the power of censorship that can exert the social network Facebook concerning the promotion of information in no way fake news and other delusions erotic or pornographic or even incitement to violence, topics largely encouraged on this social network looking for pages and messages with likes.

Women e Life, an independent women’s webmagazine open to the world and run by a professional journalist, has once again been confronted with the rejection of its request to promote a chronicle young Iranian woman wishing to share the situation of her country.

On October 31, she had already brought her epistolary testimony to Women e Life in a column about the status of women in Iran.

Capture d’écran 2019-12-07 à 20.20.16 – Women e Life

The extreme gravity of this new refusal for audio testimony deserves to be shared with a wide audience, for a modest sum of 5 euros, clearly demonstrates that Facebook manipulates its users.

By censoring the possibility of promoting authentic and exclusive testimony whose quality and integrity can not be questioned, Facebook exercises a dictate that affects freedom of expression but also freedom of the press.

The inherently unacceptable nature of this denial by a social network could ultimately have very serious consequences for the possibilities of information and respect for individuals and democracy throughout the world.

Recall that a very recent column on feminicides has faced the same refusal of promotion from Facebook.

Mindful of the concern we all have for thinking and acting respectfully, this denunciation of a blatant abuse of power by Facebook should be brought to your attention so that you can measure who manipulates which at a time when new technologies of communication and information become unavoidable.

It must be remembered that Women e Life has the motto: « Face the facts and give voice ».

The audio testimony in question is nevertheless available on Women e Life

* PS:
LAST NEWS & SUCCESS
Aujourd’hui 10 décembre 2019, à 18 H, Facebook a finalement accepté que la chronique épistolaire bilingue ( français-anglais) de Patrick Gorgeon, rédacteur en chef de Women e Life intitulée :  » « QUAND FACEBOOK PORTE ATTEINTE AUX DROITS FONDAMENTAUX » soit promue auprès d’un large public.

Il est vrai que le rejet notifié par cet important réseau social concernant notre demande visant à booster par voie publicitaire le témoignage audio d’une jeune Iranienne faisait quelque peu désordre en termes de liberté d’expression.

D’où la dénonciation par votre webmagazine féminin ouvert sur le monde d’une attitude incompréhensible pour le moins contestable.

En accédant à notre demande qui a visiblement nécessité un long temps de réflexion de la part des modérateurs du réseau social, la liberté de la presse et plus particulièrement les témoignages de femmes se voient ainsi reconnus et respectés.

L’honneur de Facebook est sauf.