WOMEN e LIFE SALUE LA LIBERATION DE HAJAR RAISSOUNI AU MAROC

La joie qu’exprime Hajar Raissouni à sa sortie de prison où elle était incarcérée depuis le 31 août, fait honneur au Maroc et témoigne de l’indispensable reconnaissance du droit des femmes dans ce pays.

Arrêtée par des policiers à la sortie d’un cabinet médical de Rabat, cette journaliste travaillant pour l’un des principaux quotidiens nationaux, Akhbar Al-Yaoum, avait été condamnée, le 30 septembre dernier, par le tribunal de première instance à un an de prison ferme, pour « avortement illégal » et « relations sexuelles hors mariage ».

Un évènement qui n’a pas manqué de soulever une vive polémique au sein de la société marocaine et même au-delà.

La grâce royale de Mohammed VI, vingt-troisième monarque de la dynastie alaouite et roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999, a été annoncée mercredi par le ministère marocain de la Justice.

Son fiancé a également été gracié, ainsi que tous les membres de l’équipe médicale qui étaient poursuivis dans ce dossier.

Son arrestation et le procès qui a suivi ont relancé le débat sur le droit à l’avortement au Maroc.

Le Conseil national des droits humains (CNDH), une institution chargée de promouvoir la protection des droits de l’homme, a d’ailleurs annoncé qu’il présenterait rapidement des recommandations pour amender le Code pénal en faveur d’une dépénalisation de l’avortement.

Le document vidéo d’EuroNews illustre les espoirs que donne aux femmes et plus largement à la société marocaine la reconnaissance de droits fondamentaux.

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