FRANÇAIS FRANÇAISES LEGITIMEMENT PREOCCUPES PAR L’ACCES AUX SOINS ATTENDENT L’INTERVENTION DU DOCTEUR MACRON


Women e-life qui a suivi avec intérêt les nombreux débats qui ont eu lieu en France donnant aux Français la possibilité de faire part de leurs préoccupations majeures au chef de l’Etat et au gouvernement attend ce qui en sortira concrètement.

Emmanuel Macron, doit en effet annoncer ces jours-ci les conclusions qu’il tire de cette concertation inédite lancée le 15 janvier dernier.

Il est à ce titre intéressant d’observer qu’un sondage Ifop publié par le Journal du Dimanche montrent que les Français placent en tête de leurs attentes une réindexation des petites retraites sur l’inflation et le retour de médecins dans les déserts médicaux.

Sur 972 personnes interrogées vendredi et samedi, 88% se disent favorable au retour de l’indexation des petites retraites sur l’inflation, 87% à l’instauration d’une obligation pour les médecins de s’installer dans certaines zones rurales.

Voilà pourquoi la chronique diffusée le 18 janvier 2019 méritait d’être rediffusée aujourd’hui.

Titrée :  » FACE AUX ELUS LOCAUX EMMANUEL MACRON VERRA REMONTER LES MÊMES OBSERVATIONS ET QUESTIONS SANTE » que précisait cette chronique et que déclarait une femme médecin consciente des enjeux en termes d’accès aux soins ?

 » Emmanuel Macron qui mise jusqu’au 15 mars, sur ses rencontres avec les élus locaux en différents points du territoire, pour tourner la page de deux mois de crise, entendra vraisemblablement souvent de la part de ces derniers les mêmes observations et requêtes.

Autant dire, que ses consultations « sans tabou » menées tambour battant, le conduiront à devoir répondre quasiment toujours aux mêmes questions, les élus étant conduits dans le cadre du grand débat national à recevoir les doléances et suggestions de leurs administrés qui en réalité, ne divergent guère concernant l’essentiel.

Et parmi les très nombreux sujets de préoccupation, beaucoup iront inévitablement au-delà des quatre thèmes que le président de la République a défini dans sa Lettre adressée aux Français à savoir : la fiscalité et les dépenses publiques; l’organisation de l’Etat et des services publics; la transition écologique; la démocratie et la citoyenneté.

Comme l’a montré le premier débat face à 600 élus normands, réunis dans l’Eure à GrandBourgtheroulde, puis à Souillac, dans le Lot, la désertification médicale fera immanquablement partie des sujets incontournables. D’autant que contrairement à ce qu’on pourrait croire, les zones rurales ne sont pas les seules à se trouver affectées par un déficit de professionnels de santé et de structures de soins.

L’occasion de revenir sur l’interview que Danièle de Gueyer, médecin généraliste exerçant en région parisienne,nous avait accordée, en mai 2016. Ce témoignage permettait de mesurer l’ampleur du phénomène « désertification médicale.»

Il mettait également en évidence les difficultés rencontrées pour parvenir à ce que les médecins libéraux ( généralistes et spécialistes) notamment les jeunes et les femmes médecins, peu enclins à partir en terrain inconnu, assurent un rythme de consultations aussi élevé que leurs aînés. Une situation dont Emmanuel Macron a bien conscience.

De plus, force est de constater que les aides apportées aux médecins pour qu’ils s’installent en zone défavorisées n’ont, à ce jour, pas permis de résoudre le problème de fond.

Enfin, bien que la télémédecine s’inscrive au rang d’innovation susceptible de contribuer à un meilleur accès santé pour tous, un long chemin reste encore visiblement à parcourir. »

L’interview que vous êtes invités à écouter permet de mieux comprendre ce qui peut contribuer à un meilleur fonctionnement de la médecine en France et le rôle que jouent les femmes qui de plus en plus nombreuses, exercent à titre libéral comme salarié, en tant que généraliste ou spécialiste.

Il est important de souligner que les suggestions et solutions évoquées à l’échelle d’un département francilien comme le Val-de-Marne, s’appliquent en réalité à tous les territoires de l’Hexagone.

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