L’ EGALITE ENTRE HOMMES ET FEMMES AU TRAVAIL N’EST PAS UNE CHIMERE

La dernière étude réalisée par Equileap a de quoi rassurer les femmes qui doutaient encore qu’il soit possible de parvenir à l’égalité des sexes au sein des entreprises avant la fin du XXIe siècle.
Car, contrairement aux informations fournies en 2016 par le Forum économique mondial, il ne faudra pas 118 ans pour atteindre ce résultat.

Pour mener son enquête, Equileap qui cherche à promouvoir l’égalité de fonction et de traitement entre hommes et femmes a décortiqué et analysé les données publiques de plus de 3 000 entreprises cotées de vingt-trois pays, en utilisant 19 critères pour mesurer leurs progrès en faveur de l’égalité entre les sexes au travail.
Ce classement donne lieu à un Top 200 aussi instructif qu’encourageant.
Au sein de ces entreprises, la proportion de femmes dirigeantes atteint ainsi 20% et celle des hommes 80%. C’est beaucoup mieux que ce qui était jusqu’ici annoncé.
Les 3 principaux secteurs qui montrent le bon exemple sont celui de la communication et des nouvelles technologies où la proportion de femmes atteint 11% suivi par le secteur financier et les services publics, qui affichent 9% chacun.
Les 5 pays qui atteignent les taux d’égalité entre hommes et femmes les plus élevés sont dans l’ordre la Norvège, la Suède, les Pays-Bas, la Finlande et le Royaume-Uni.
Dans le Top 200, 35% des entreprises sont néerlandaises et 28% britanniques.
En revanche , on ne dénombre que 2% d’entreprises américaines.
Ce Top 200 a aussi ses lanternes rouges avec Hong Kong et son 1%, sans parler du Japon qui affiche une piètre performance avec 0,25%.
Quant à la France, avec quinze entreprises primées, elle arrive en 8e position dans le classement des pays les mieux représentés en termes d’égalité entre hommes femmes.
Dans ce classement international, la médaille d’or revient chez nous à L’Oreal, suivie de Sodexo, en quatrième position, alors que la Société Générale ressort 14ème, Engie, Areva et BNP Paribas se retrouvant quasi ex-aequo avant la 30e place.
L’égalité de rémunération et plus largement, les opportunités de carrières égales entre hommes et femmes constituent selon l’organisation à but non lucratif Equileap des leviers puissants pour accroître la prospérité mondiale. Ce sont des facteurs à fort potentiel pour sortir des millions de femmes et leurs familles de la pauvreté et se rapprocher des objectifs de développement durable d’ici 2030, définis par les Nations Unies.
Le rapport et le classement mondial sont au cœur de la stratégie d’Equileap, l’objectif consistant à accélérer l’égalité des sexes sur les lieux de travail. Cette fine analyse s’accompagne d’une trousse à outils complète qui présente l’intérêt de rendre les performances des entreprises publiques, transparentes et comparables et de donner ainsi à ces dernières la possibilité de mieux comprendre comment elles peuvent améliorer leurs performances.
Comme quoi il ne faut jamais douter du possible, même si beaucoup reste encore à faire.

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