QUAND LA PISTE ECOLOGIQUE DEVIENT UNE GR POLITIQUE

A l’issue du second tour des municipales, deux phénomènes interpellent à juste titre.

D’un côté les échecs souvent cuisants de candidats et candidates LREM, et de l’autre les victoires non négligeables remportées par celles et ceux qui se sont présentés sous l’étiquette d’Europe Ecologie dans de grandes villes mais aussi des villes dites moyennes voire petites.

En dépit du record en termes d’abstentions qui marque le désintérêt porté à la démocratie locale, et donc au rôle d’hommes et femmes politiques de terrain, le résultat apporte dans le même temps la confirmation de l’une des réelles préoccupations de nombre de Français et Françaises.

Faut-il en déduire qu’une véritable piste écologique se dessine façon GR « Grande Randonnée » dans le paysage politique français ?

L’événement est intéressant à observer. Surtout lorsqu’au lendemain de cette échéance électorale, les participants à la Convention citoyenne pour le climat sont reçus par Emmanuel Macron dans les jardins de l’Elysée pour livrer les axes prioritaires de leurs réflexions ayant donné lieu à 149 propositions.

L’occasion pour le chef de l’Etat de se montrer attentif, mais aussi faire état de ses intentions d’agir concrètement dans ce domaine.

A se demander si cette séquence diffusée avant le 28 juin n’aurait pas pu apporter quelques arguments de campagne salutaires aux malheureux candidats de cordée d’En Marche.

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