WOMEN e LIFE LEVE LE VOILE SUR UNE PARIS FASHION WEEK MASQUEE

A l’heure où cette chronique est mise en ligne, le CAC40 affiche une nouvelle chute de 3,38%.

Comme en témoigne la précédente chronique audio consultable en podcast, votre webmag féminin indépendant ouvert sur le monde, confirme regarder les réalités en face et donner de la voix. Il faut néanmoins garder le moral et pour se faire notamment prêter attention aux Fashion weeks !

Il est vrai qu’assister masqué aux défilés des collections automne-hiver-2020-2021 de grands couturiers, actuellement à Paris, renforce le caractère mystérieux d’un évènement sensé normalement ne se traduire que par l’affichage de  grands  sourires de fashionistas.

Malgré l’absence des influençeurs chinois, Masha Ma, Shiatzy Chen, Jarel Zhan, Calvin Luo et Maison Mai, et en dépit de la présence du label chinois Dawei, des surprises foulent les podiums.

Le coronavirus ayant quelque peu cassé l’ambiance festive, mieux vaut aujourd’hui prendre un peu de hauteur.

Women e Life ne vous demandera pas si pour y parvenir, ces nouveaux souliers présentés par la marque de prêt-à-porter féminin Ottolinger, créée en 2015 , sont ou non susceptibles de faire partie de votre garde-robe. Sauf si ces derniers vous comblent de joie, et vous donnent l’envie de vous laisser porter par la célèbre chanson de Serges Gainsbourg :  » Ah la gadoue, la gadoue… ».
D’humour, il faut savoir faire preuve en toute circonstance.

Toutefois, WeL a préféré s’arrêter sur des créations qui s’inscrivent dans la lignée d’une fashion raisonnable et durable.

D’où l’intérêt porté au défilé de Giorgio Armani, styliste italien, cofondateur de la société Giorgio Armani S.p.A, grand amateur de sport connu entre autres pour ses créations de vêtements masculins et féminins. Un homme qui partage avec Jean-Paul Gaultier le même dessein : apporter dans l’univers fashion la démonstration des pouvoirs du recyclage.

La collection en tissus recyclés de sa ligne Emporio, témoigne d’une tendance de plus en forte dans le monde de la mode.

Ce vétéran de la mode italienne n’a pas hésité à déclarer devant la presse : «Il faut sauvegarder le monde et les générations futures »

Conscient que la mode est représentative de l’une des industries les plus polluantes responsable de 20 pour cent des rejets d’eaux usées et de 10 pour cent des émissions de CO2 dans le monde, il précisé à juste titre : « Parfois, l’industrie peut être très nocive pour la terre sur laquelle nous vivons. Nous cherchons à résoudre le problème en trouvant un équilibre entre les exigences industrielles et celle de respirer »

Très jeune et moderne, sa capsule est baptisée R-EA pour « Recycling-Emporio Armani .Tout ennoire avec le logo s’affichant en blanc, elle se décline sous le slogan : « I’m saying yes to recycling » (« Je dis oui au recyclage »
Cette collection mixte, très orientée sportswears qui joue sur les volumes, est faite exclusivement à partir des matériaux recyclés, de laine, de denim régénérés et de coton biologique.

Giorgio Armani s’engage à une action visant à créer « des vêtements toujours plus recyclables ».

Une tendance plus respectueuse de l’environnement de plus en plus prégnante dans le monde de la mode. Vendredi soir, 50 pour cent de la collection présentée par la maison italienne Ermenegildo Zegna était également composée de tissus recyclés.

En août 2019, en amont du G7, 32 grands groupes du textile (Adidas, Capri Holdings, H&M, Gap, Kering, Nike, Prada…) avaient lancé une coalition pour réduire leur impact environnemental basée sur le volontariat. Une initiative accueillie avec scepticisme par certaines ONG qui estiment qu’il faudrait revoir de manière globale le paradigme de ce secteur.

Toutefois, la présence de créateurs et créatrices de mode de bonne volonté envoie un signal fort prometteur dont il vous faudra dés maintenant vous vêtir pour votre plus grand bonheur, tout en assurant l’avenir.

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