LA FASHION UKRAINIENNE DÉLIVRE UN SUPERBE MESSAGE DE PAIX

Alors que les fashion weeks battent leur plein en cette période de l’année, Women eLife a estimé indispensable de recycler la chronique consacrée en août 2019, à Valentina Gonharuk, une talentueuse créatrice ukrainienne.

Bien que le Fashion style Russia, le seul salon international de la mode en Russie, se soit déroulé du 14 au 17 février à Moscou, pour y présenter : vêtements femme, homme, enfant, sous-vêtements, fourrure et cuir, chaussures, sacs, accessoires, linge de maison…, Women eLife juge devoir privilégier les créations d’hommes et femmes d’Ukraine, un pays en lutte contre l’invasion russe.

Lors de la Fashion Week qui s’est tenue à Londres, les stylistes ukrainiens ont fort justement déclaré : « créer des collections est notre forme de résistance à la guerre ». Ils ont par ailleurs affirmé : « Ce défilé à la Fashion Week de Londres est le reflet du courage de tous les Ukrainiens et Ukrainiennes ».

Ce temps fort a permis de découvrir les trois collections des labels Kseniaschnaider, Paskal et Frolov qui ont été imaginées en Ukraine, malgré les attaques de missiles et les sirènes de raids aériens.

Julie Paskal est une styliste ukrainienne née en 1990 et basée à Odessa.
Après avoir étudié l’architecture à Kiev, elle décide de se lancer dans la couture. Sa mère l’aide à trouver la seule machine de découpe au laser disponible dans la ville. Elle fait un voyage à Paris en 2013 pour vendre ses premiers articles et fonde sa marque PASKAL. L’année suivante, elle est finaliste pour le prix LVMH.
Depuis 2016, elle participe à la Fashion week de Paris.

Quant à Ksenia Schnaider, également Ukrainienne, elle a pour sa part commencé à créer ses premiers jeans à partir de toiles de seconde main. Ce recours à l’upcycling s’est avéré être un excellent outil pour les designers. À l’heure actuelle, Ksenia Schnaider a 3 lignes retravaillées – jeans, tenues de sport, tricots.

Sur 1000 à 2500 articles fabriqués chaque saison, environ un tiers sont issus du recyclage, ce qui rend la mode compatible avec la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique.

Avec Valentina Gonharuk, Women e Life avait eu l’honneur et le privilège de vous dévoiler quelques créations de la collection « ANGEL » inventées et cousues main au crochet par cette femme.

Cette styliste ukrainienne également établie à Odessa, a fait de son passe-temps favori un métier qui lui apporte beaucoup de satisfactions. Elle dessine et conçoit intégralement des modèles uniques de robes et chemisiers en tricot qui ont toutes chances de vous séduire sous toutes les coutures.

Valentina Gonharuk au milieu des mannequins portant des modèles de la collection « ANGEL »

Lors de nos échanges, cette femme qui était alors âgée de 55 ans, artiste dans l’âme, nous avait fait part de sa passion pour la mode et la beauté féminines.

En 20 ans, elle avait expliqué comment elle était parvenue à développer et associer  plusieurs techniques : dentelle en ruban, motifs, applications couture…chaque modèle de robe ou de chemiser demeurant unique.
Comme  les photos qui illustrent cette chronique en témoignent, ses créations révélaient bien des qualités. Elles présentaient entre autres  pour avantage de pouvoir s’adapter parfaitement à toutes les silhouettes.

Pour l’exécution de son travail minutieux, Valentina Gonharuk fait toujours appel au concours d’un mannequin professionnel, ce qui lui permet de confectionner des robes de toutes tailles et de toutes formes.

Valentina Gonharuk tricote ses robes et chemisiers à partir de fils fins et très résistants, tous blancs, en coton, à l’exception de fleurs ornementales qui peuvent être positionnées ou supprimées, afin de donner toujours plus d’allure à la robe ou au chemisier.

Son travail est exécuté sur commande. Chaque modèle est exclusif et numéroté. Autrement dit, vous ne verrez jamais la même robe ou le même chemisier en tricot sur une autre femme.

Alors me direz-vous, tout cela est magnifique et a de quoi faire envie, mais doit coûter fort cher et demander des délais très longs.
Eh bien pas du tout !

Valentina Goncharuk se déclarait prête à créer un modèle original, sur simple demande.
De plus, il était précisé que vous n’aviez pas à craindre la barrière de la langue, Valentina étant en mesure de vous comprendre sur la base d’informations transmises par mail ou via son site Facebook.

Elle se proposait également, si nécessaire, de se déplacer depuis Odessa, pour ajuster chez vous et sur vous le modèle créé par ses soins, rien que pour vous.

Pour entretenir ces robes en tricot, on apprenait entre autres que ces dernières pouvaient être nettoyées avec n’importe quelle lessive et ne jaunissaient jamais au soleil. Elles présentaient l’avantage de ne pas se déformer et de pouvoir épouser les  évolutions du corps de chaque femme au  fil du temps, garantissant ainsi la pérennité de vos atouts : féminité, charme, beauté.

À titre indicatif, les prix de ces créations s’avéraient très raisonnables, allant de 500 euros pour un modèle identique à celui porté par le mannequin figurant en tête de chronique à 1.000 euros pour des versions  extrêmement élaborées entrant davantage dans la catégorie robes de soirée voire de mariage, à l’instar de  celui-ci.

Pour conclure en un crochet : une maille à l’endroit, une maille à l’envers, Women e Life avait avoué que vous puissiez succomber en découvrant ces sublimes créations qui les unes comme les autres ne demandent qu’à être portées et vous donnent l’assurance d’être toujours plus resplendissantes.

Women e Life se déclarait à l’époque ravi de vous avoir fait découvrir l’Odessa du tricot.
Resté sans nouvelles de Valentina Gonharuk, compte tenu des évènements, Women eLife adresse à cette femme que nous espérons en bonne santé un message d’amitié, sans négliger de vous rappeler ses coordonnées.

Mail : valentina-tv@ukr.net

Facebook : https://www.facebook.com/valentina.gonharuk
*NB:
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