NIKKI HALEY SE LANCE DANS LA COURSE À LA PRÉSIDENCE DES ÉTATS-UNIS DE 2024

C’est avec un clip vidéo enregistré à Charleston et diffusé sur les réseaux sociaux que Nikki Haley a annoncé aux Américains sa candidature à la présidence des États-Unis, à l’horizon 2024.

Cette républicaine de 51 ans qui veut incarner la jeune génération et une autre politique, met ainsi au défis Donald Trump avec lequel elle a néanmoins partagé, durant un temps, de nombreux points de vue dans le cadre d’une relation malgré tout complexe.

Élue en 2004 au parlement de l’État de Caroline du Sud avant d’en devenir gouverneure en 2010 et être réelue en 2014, Nikki Haley est la première femme et personne d’origine indienne à avoir rempli cette fonction, mais aussi la plus jeune à occuper un tel poste aux États-Unis.
Considérée comme une redoutable bête politique, capable de manger les démocrates un à un jusqu’au Bureau ovale, elle démissionne de son mandat le 9 octobre 2018, Kelly Knight Craft étant finalement appelée à lui succéder.

Sa réputation « d’étoile montante » de la diplomatie américaine, se confirme dés 2017 lorsque Donald Trump la nomme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies (ONU) alors qu’elle est officiellement proposée cette même année au Sénat des États-Unis.

Toutefois, cette républicaine qui n’approuve pas certaines approches de Donald Trump, en politique intérieure comme extérieure, marque sa différence. C’est la raison pour laquelle elle quitte son poste en 2019, après avoir marqué de son empreinte sa mission d’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies.

Pour mémoire, plusieurs évènements sont à retenir.
Lorsque lors d’une réunion à l’ONU, elle a brandi des photos d’enfants syriens morts, à la suite d’une attaque chimique qui aurait été menée par le régime de Bachar el-Assad ; elle fustige alors son allié russe : « Combien d’enfants devront encore mourir avant que la Russie ne s’en soucie ? »

Mais également en décembre 2017, quand elle a mis en garde les membres de l’ONU avant l’adoption d’une résolution condamnant la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël et encouragé le déménagement de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem.

Sa vision de la politique étrangère se distingue de celle de Donald Trump au regard de la fermeté dont elle fait preuve vis-à-vis de Moscou mais aussi de lourdes sanctions contre la Corée du Nord ou encore un embargo sur les armes au Soudan du Sud.

En revanche, d’autres de ses prises de position peuvent surprendre, notamment lorsqu’elle a prôné le retrait des États-Unis de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, ou encore soutient le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, de l’UNESCO et de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien.

On garde en mémoire sa fracassante déclaration concernant la politique conduite par l’Iran sur le nucléaire :  » On ne met pas du rouge à lèvres à un cochon »

Quoi qu’il en soit, en annonçant le 14 février, sa candidature à la présidentielle américaine de 2024, cette femme politique américaine, est bien la première à se mettre dans les starting-blocks pour la longue course marathon à la Maison-Blanche. Un vrai défi à l’endroit de Donald Trump !

Nikki Haley, mariée à un officier de la Garde nationale et mère de deux enfants, part bel et bien avec le dossard portant le numéro 1.
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