LES JEUNES FILLES DE LA GÉNÉRATION Z ONT ELLES RAISON DE MANQUER DE CONFIANCE ?

Lorsqu’on laisse entendre qu’être une femme est pénalisant dans le monde du travail, on envoie un mauvais message aux filles de la génération Z.
Cette pensée doit disparaître des cerveaux des jeunes filles actuellement dans leurs dernières années de lycée.
La baisse du taux de chômage enregistrée ces derniers temps, n’explique pas à elle seule le regain de confiance dont les jeunes en l’occurrence les filles et femmes doivent faire preuve.

Pour alimenter cette chronique faite de raison et d’espoir fondés, Il suffit de revenir sur le pessimisme des jeunes lycéennes qu’une enquête de la Delta Business School, réalisée avec le concours de l’IFOP en fin d’année 2022, faisait apparaître.
La crainte d’avoir à subir le poids du sexisme dans leur future vie professionnelle a en réalité de moins en moins d’exister.

La démonstration par des exemples concrets en est d’ailleurs régulièrement apportée sur Women eLife, au regard des idées, projets et actions de filles et femmes dans tous les domaines, en France comme dans de nombreux pays, à l’exception de quelques lanternes rouges.

Sans aller jusqu’à affirmer que le plafond de verre a totalement disparu et que l’égalité de droits est acquise, force est de constater que le sexisme radical est lui en voie d’extinction au sein d’une société en plein changement.

Ce phénomène qui tient à l’évolution de l’intelligence humaine, s’exprime également dans l’univers de l’intelligence artificielle, comme en témoigne l’authentique interview de ChatGPT que vous êtes vivement invitées à lire Interview-ChatGPT-24-janvier-2023.pdf.

Se convaincre d’emblée que tout est possible est primordial !

Bien entendu, des épreuves restent à surmonter, des défis à relever, car il existera toujours de la part de certains hommes un refus d’admettre, voire une crainte de ne plus régner en maître absolu.
Souvent victimes du lourd héritage patriarcal, ce dernier ne peut s’effacer du jour au lendemain. Mais à défaut de révolution, des évolutions notables sautent aux yeux.

Autrement dit, l’enquête récente qui questionnait des lycéennes sur leur vision du monde du travail et leurs ambitions personnelles et professionnelles qui laissait s’afficher le Z de zéro comme si il s’agissait d’une génération genrée sacrifiée, ne doit plus constituer la feuille de route, la paper road, d’une jeunesse qui aspire à faire ce qui lui plait et se fixe pour objectif d’atteindre ses objectifs à défauut de parvenir aux sommets par définition plus difficiles à atteindre.

Il est rassurant de constater que Les lycéennes sont 82% à déclarer avoir de l’ambition, contre 87% des garçons.
Pour qu’elles retrouvent confiance face à leur crainte de discriminations liées au genre, elles ne doivent s’interdire aucune piste d’épanouissement professionnel.

Alors que moins de trois filles sur dix veulent intégrer une filière scientifique, où elles sont sous-représentées, contre 35% de garçons, leur propension à vouloir s’inscrire dans une filière en lien avec le médical (19% contre 6%)”, n’est pas le seul point faible. Qu’elles soient deux fois plus nombreuses que les garçons à envisager un cursus littéraire est néanmoins révélateur.

Ce n’est a priori pas la seule chose qui les distingue des garçons. Les filles sont en revanche davantage exigeantes sur certaines valeurs professionnelles telles que le respect ou l’organisation de leur temps : 84% des lycéennes souhaitent être respectées dans leur carrière, contre 73% de garçons. Elles sont également moins nombreuses à rechercher du pouvoir (19% contre 23%) ou à gagner beaucoup d’argent (46% contre 50%).

Les jeunes filles ne doivent plus vivre en pensant comme 54% d’entre elles, qu’être une femme est pénalisant dans le monde du travail. Elles doivent également rejeter l’idée partagée par 20% d’entre elles que fonder un foyer, avoir des enfants les pénalisera.

Pour conclure, sans doute peut-on conseiller bien des ouvrages consacrés à des succès féminins, parmi lesquels « Histoire de Femmes 2022: un autre regard sur le féminisme » paru dernièrement aux Éditions Muse.
C’est en voyant des réussites, mais aussi des échecs, dans tous les domaines, qu’on tire enseignement et se sent prête à en découdre, quoi qu’il advienne.

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