DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES PLEINES DE SUSPENSE

Partis cette année au nombre de 6293 dans   la course à la députation, hommes et femmes candidats aux élections législatives, s’apprêtent à vivre, les 12 et 19 juin prochains, leur examen de passage politique.

Mis à part  celles et ceux  qui se  représentent cette année, les nouveaux venus  auront  dû se  faire connaître  lors de  réunions et distributions de  tracts sur les marchés, mais aussi surtout faire partager  aux  habitants  de villes  et de villages leurs idées et  priorités visant à répondre  au mieux  aux légitimes préoccupations   de chacun et chacune dans un  contexte géopolitique,  économique, social et environnemental particulièrement tourmenté.

Outre le risque de l’abstention, face au climat d’incertitude voire  d’inquiétude qui prévaut, la question qu’on est en droit de se poser aujourd’hui, est bien celle-ci : Quelle sera  la composition de l’Assemblée nationale à l’issue du vote  des Français et Françaises  dans leurs  circonscriptions ?

Un mois et demi après la victoire d’Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle, citoyens et citoyennes ont-ils  conscience de l’importance que revêt le fait qu’ils doivent se rendre de nouveau aux urnes  pour élire les députés qui seront amenés à les représenter et par voie de conséquence à prendre des décisions majeures sur le plan politique en France.

Au-delà  des immenses  défis à relever, il est intéressant d’observer que les femmes représentent  44% des candidates.

En termes de parité, la palme de la représentation féminine  revient à l’UDI (51,3 %) devant Nupes (50,9%), tandis que la majorité, le Rassemblement national et Reconquête ont investi entre 48,2 % et 49,4% de femmes.

Parmi ces dernières, Raphaëlle Rosa 18 ans, candidate LR qui révise  son bac le jour, mais aussi milite  et colle  des affiches la nuit,  incarne la benjamine. Elle a pour objectif de conquérir la 8e circonscription de Moselle.  L’occasion de préciser que six autres candidats sont nés comme elle en 2004 et sont encore étudiants.

La doyenne de ce scrutin s’appelle Monique Peltriaux. À 93 ans, elle est candidate écologiste dans les Ardennes. Autrement dit, elle appartient à un courant qui la  rapproche  des préoccupations  exprimées  par la jeunesse.

Quoi qu’il en soit, les postulants ont en moyenne 49 ans, soit l’âge moyen des candidats investis par la majorité présidentielle et LR. Les plus jeunes se trouvent au sein de Nupes (45 ans), juste devant ceux de Reconquête ! (46 ans) et du RN (48 ans). Ceux des divers extrême gauche sont les plus vieux (55 ans).

En 2017, un record de 224 femmes avaient été élues à l’Assemblée nationale, soit 38,8 % des 577 députés.

Après 40% en 2012, 42,4% en 2017, les femmes représentent lors du prochain scrutin 44% des candidates. La palme de la majorité revient à l’UDI (51,3 %) devant Nupes (50,9%), tandis que la majorité, le Rassemblement national et Reconquête  ont investi entre 48,2 % et 49,4% de femmes.

L’influence de la composition de la prochaine Assemblée nationale  sur la politique française  à venir n’a  rien d’accessoire.

À moins qu’une France ingouvernable vous tente !

 

 

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