DANS LE MACRON 2 OLIVIA GRÉGOIRE INCARNE LE RÔLE DE PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT

Fini la douce voix de Gabriel Attal qui a occupé avec un indéniable talent, pendant presque deux ans, la fonction très exposée sur le plan médiatique de porte-parole du Gouvernement !

Olivia Grégoire qui lui succède à l’issue de la formation du nouveau gouvernement dirigée par Elisabeth Borne, fera sa première apparition et pour ainsi dire vivra son baptême du feu à l’issue du premier Conseil des ministres, ce lundi 23 mai.
Précédée par Sibeth NDiaye, une autre femme qui a occupé ce même poste lors du premier mandat d’Emmanuel Macron, Women eLife mesure toute l’importance que revêt la mission qui lui est confiée.

Ce rôle de premier plan qui consiste à exprimer à la presse, et donc à l’opinion publique, la position et l’opinion du gouvernement sur certains sujets – les plus sensibles étant réservés au chef du gouvernement, requiert de très nombreuses qualités. Car la voix d’un ou d’une porte-parole porte et pèse !

Il s’agit tout d’abord de veiller à ce que les différentes annonces soient faites de la manière la plus appropriée en recherchant à maximiser l’impact favorable des messages, mais aussi de répondre aux journalistes accrédités qui se montrent toujours très soucieux de révélations et posent parfois des questions pièges.

Mais à 43 ans, Olivia Grégoire possède une solide expérience politique. Elle a également été souvent remarquée lors de ses interventions à divers titres.

Venue de la «droite libérale et constructive», selon ses mots, elle a milité dans sa jeunesse au sein des «Jeunes avec Madelin», rattaché au parti Démocratie libérale. Chargée de mission de 2002 à 2005 auprès du premier ministre Jean-Pierre Raffarin, elle a ensuite collaboré, de 2005 à 2007, avec Xavier Bertrand au ministère de la Santé.

Membre de La République en marche depuis 2017, elle a été élue députée dans la 12ème circonscription de Paris lors des dernières élections législatives. Elle y sera d’ailleurs candidate à sa propre réélection, le 12 juin prochain. Ex-porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Olivia Grégoire a également siégé à la commission des finances, en tant spécialiste des PME et des TPE.

Lors des élections municipales à Paris, en 2020, elle a été chargée de la communication au sein de l’équipe de campagne de Benjamin Griveaux. Licenciée d’histoire et diplômée de Sciences Po Paris et de l’ESSEC, elle a avant cela été conseil en stratégie et communication dans plusieurs agences, avant de fonder son propre cabinet en 2014.

Depuis 2020, Olivia Grégoire était secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale, solidaire et responsable auprès du ministre de l’Économie.

Toutefois, en vertu de la consigne édictée en 2007 par Nicolas Sarkozy et reprise par Emmanuel Macron, les quinze ministres candidats aux élections législatives les 12 et 19 juin prochains devront démissionner s’ils sont battus aux élections législatives. Et Olivia Grégoire, élue députée dans la 12ème circonscription de Paris lors des dernières élections législatives qui est candidate à sa propre réélection, sera vraisemblablement soumise à la même règle.

Sans nier tout l’intérêt des femmes qui ont changé de portefeuilles à l’instar d’Amélie de Montchalin, nommée au poste de ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, et d’Agnès Pannier-Runacher à la fonction de ministre de la Transition énergétique ou de celles qui font leur première apparition à la tête de ministères*, la nouvelle voix du Gouvernement va marquer un changement que nous vous laissons le soin de découvrir.

* Sur la proposition de la Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique, le Président de la République a nommé :

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ;
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur ;
Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ;
Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ;
Sébastien Lecornu, ministre des Armées ;
Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention ;
Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion ;
Damien Abad, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées ;
Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques ;
Yaël Braun-Pivet, ministre des Outre-mer ;
Rima Abdul Malak, ministre de la Culture ;
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique ;
Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.

Sont nommés ministres délégués :
Auprès de la Première ministre :
Olivier Véran, chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique ;
Isabelle Rome, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances.
Auprès du ministre de l’Économie des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique :
Gabriel Attal, chargé des Comptes publics.
Auprès du ministre de l’Intérieur et de la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :
Christophe Béchu, chargé des Collectivités territoriales.
Auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :
Franck Riester, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité.
Clément Beaune, chargé de l’Europe.
Sont nommées secrétaires d’État :
Auprès de la Première ministre :
Olivia Grégoire, porte-parole du Gouvernement ;
Justine Benin, chargée de la Mer ;
Charlotte Caubel, chargée de l’Enfance ;
Auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :
Chrysoula Zacharopoulou, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux.

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