QUE LA NATURE EST BELLE QUAND ON SAIT LA REGARDER VIVRE

Face aux révélations de quelques conclusions alarmantes  concernant les conséquences délétères du dérèglement climatique à l’échelle planétaire d’ici 2050, contenues dans le dernier rapport du Giec, dont les 4000 pages ne seront publiées qu’en février 2022, vraisemblablement sur papier recyclé, Women e Life a voulu se raccrocher aux branches et garder  espoir.

Tout d’abord en s’appuyant sur la décision prise mardi par la Banque mondiale qui a accepté d’augmenter ses dépenses consacrées au changement climatique à 35% contre 28%.
De plus, cette banque qui représente la plus grande source de financement climatique pour les pays en développement, a déclaré qu’elle publierait une feuille de route pour montrer comment elle compte aider ces pays à atteindre leurs objectifs dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.

Ensuite, sachant les multiples actions radicales que devront également mener les pays développés pour contribuer efficacement à la lutte contre tout ce qui contribue au réchauffement climatique, tout cela ne pouvait suffire à calmer la légitime inquiétude. Il fallait donc offrir une vision apaisée en termes de rapprochement avec la nature et de respect de l’environnement dont les conditions de vie sur Terre dépendent.

Et c’est en parcourant « The Guardian » que Women  e Life a trouvé un très beau documentaire réalisé par deux femmes cinéastes : Joya Berrow et Lucy Jane.

Ces dernières affirment d’emblée: « Faire un film neutre en carbone a été une épreuve très importante pour nous en tant que cinéastes. »

Intitulé « Eve », ce dernier retrace l’histoire intime d’une fillette de neuf ans vivant aujourd’hui dans l’une des plus anciennes communautés du Royaume-Uni, baptisée Tinkers Bubble établie à Somerset.
Les cinéastes ont suivi cette jeune militante pour le climat qui s’inspire de méthodes traditionnelles, et défend fièrement sa foi passionnée pour le respect de l’environnement.

Les enseignements que tirent les cinéastes de cette expérience sont révélateurs d’une approche délicate:  » Nous avons tout appris sur la manière d’adopter une approche durable en atténuant l’impact de la production à partir du dénouement positif  de l’idée, par opposition à la fin lorsque le mal est déjà fait. Nous avons réalisé ce documentaire dans le respect d’un budget et calendrier, ce qui nous a permis de constater qu’une conscience de l’enjeu et une patience étaient nécessaires pour parvenir au résultat probant. C’est peut-être exactement ce dont le monde du cinéma a besoin. »

Il apparaît clairement que cette approche plus réfléchie a constitué une leçon en termes de tournage.
De plus, le temps passé dans la Bulle a conduit Joya Berrow et Lucy Jane à adopter un rythme plus lent, à prendre le temps de s’immerger dans le milieu en adoptant des rythmes vissant à resserrer les liens avec la nature et les gens qui vivent dans cet univers.

Elles reconnaissent que cette approche a eu un impact positif sur la santé mentale, et a aider  à faire des choix quotidiens plus positifs en phase avec le souci de préservation de l’environnement qui s’inscrit comme une démarche naturelle et spirituelle.

Pour peu qu’une envie de respiration vous prenne, et que de quiétude vous ayez besoin, vous ne perdrez rien à visualiser ce documentaire sans crainte de déranger insectes et biosphère. Tout simplement en cliquant sur ce lien de fraîcheur qui vous rapprochera de la nature.
https://www.theguardian.com/environment/ng-interactive/2021/jun/01/eve-the-off-grid-life-of-a-nine-year-old-climate-activist-video

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