HOMMES ET FEMMES SE MOBILISENT POUR SAUVER UN BELUGA EN PERDITION

Aperçu pour la première fois dans la Seine la semaine dernière, autrement dit bien loin de son lieu de résidence habituel dans les eaux arctiques ou subarctiques,le beluga visiblement bien mal en point, fait l’objet d’une opération de sauvetage de grande ampleur.

« Déterminer s’il peut être guéri de ce dont il souffre est une étape nécessaire avant de le relâcher dans la mer », a déclaré Lamya Essemlali présidente de Sea Shepherd France.
L’équipe du Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), arrivée lundi soir sur place, est d’ailleurs venue apporter son aide.

Bien que le transfert du beluga en perdition comporte des risques, Sea Shepherd, qui est impliqué dans l’opération de sauvetage, estime qu’il ne peut pas rester plus longtemps dans l’eau chaude et non salée du fleuve.

Après lui avoir administré un cocktail de vitamines et d’antibiotiques qui lui ont semble-t-il, redonné un peu d’allant, il devrait être déplacé vers un bassin d’eau salée proche de la mer.

Bien qu’on ne sache pas pourquoi ce cétacé s’est éloigné si loin de son habitat naturel, le réchauffement climatique en est sans doute l’une des causes.

Fin mai, une orque gravement malade a nagé sur des dizaines de kilomètres en amont de la Seine et est morte après l’échec des tentatives pour la ramener en mer.

En septembre 2018, un béluga qui avait déjà été repéré dans la Tamise près de Gravesend, à l’est de Londres, pendant quelques jours, était parvenu à regagner son lieu de vie.

Toutefois, égaré dans la Seine, ce béluga qui est mort lors de son inédit transfert en camion réfrigéré vers Ouistreham, mercredi matin, est de très mauvais augure pour l’humanité qui n’a pas encore réellement compris à quel point le réchauffement climatique menace à terme la vie sur Terre. Il s’agit bien d’une guerre face à laquelle nous ne disposons, en l’état actuel, d’aucun moyen pour y faire face.

C’est la raison pour laquelle Women eLife a jugé utile de vous inviter à écouter l’interview exclusive que nous avait accordée Caïra, une jeune Italienne, membre de l’équipage du Sea Shepherd’s « Brigitte Bardot », une ONG qui s’attache à protéger nombre d’espèces marines.

A BORD DU SEA SHEPHERD’S « Brigitte Bardot »

Laisser un commentaire