PARLONS CHIFFONS ET FRIPES

Women eLife a voulu habiller cette chronique estivale en »reborn » ou slow fashion.
Pour entrer dans cette nouvelle vague très tendance, nous appelons sur scène deux férues d’un savoir-faire qui se démarque.
Que vous soyez fans de marques prestigieuses dont les produits atteignent des prix qui ruinent les budgets dédiés, comme accrocs de discount qui donnent accès à la production de masse, rien n’échappe au recyclage pour une seconde vie.
Le gros avantage de choisir ces remakes fashion est loin d’être négligeable.

Tout d’abord parce qu’il vous évitera de débourser des sommes fabuleuses dans l’accessoire, ensuite parce qu’il vous permettra de sortir du déjà vu tout en vous faisant entrer dans l’univers du durable.
De plus, cerise sur le gâteau, il vous transformera de pied en cap en sauveuse de la planète, ce qui vous vaudra une admiration planétaire.

Voici donc notamment deux noms à retenir !
Tout d’abord celui de Valentine Robin, fondatrice de la marque Akho qui a pignon sur rue.
La passion pour la mode et les voyages de cette bjeune femme qui envisageait de devenir journaliste, l’a conduite à réagir face à l’impact négatif de l’industrie de l’habillement sur l’environnement.

Toutefois, refusant le côté destroy d’une fashion story qui a besoin de renouveler ses collections au rythme des saisons, ce qui provoque la destruction des tissus de maisons de couture voire des modèles invendus, elle s’est lancée dans l’upcycling.
C’est ainsi qu’en choisissant de se consacrer à la mode tout en adoptant une démarche écoresponsable, elle donne naissance à des vêtements de qualité exceptionnelle à des prix très abordables.

Parmi les pionnières de la slow-fashion, Women eLife ne peut manquer d’évoquer la créatrice franco-suisse Nathalie Garçon.

En Tunisie où elle réside une partie de mon temps, elle a trouvé sur cette plaque tournante mondiale des habits de seconde main, un merveilleux terrain de chine et de jeux.
Dans cette véritable caverne d’Ali Baba, à la croisée des chemins des vêtements du monde, elle a découvert la richesse de l’existant et s’est attachée à effectuer des sélections pour redonner une seconde vie au travers du geste artisanal d’une femme ou d’une artiste.

C’est ainsi que voient le jour des vêtements uniques, dont les formes, couleurs, épousent les corps de femmes à la recherche de l’exclusif.
En choisissant de ne produire qu’en petite série afin d’éviter les stocks énergivores qui alimentent la surconsommation, elle a recours à des tissus anciens qu’elle redécouvre et affirme : « Plus qu’une collection, c’est un choix… Un choix de vie, un choix de création, un choix de consommation… Un choix de Société.  »

Nathalie Garçon qui refuse les diktats, ceux de la mode comme les autres, affirme que la société y gagnerait en partage et en respect.

Cette styliste est également à l’origine de l’association « Over fifty et alors ? »
Son objectif vise à faire évoluer positivement la visibilité et le regard porté sur les femmes de plus de 50 ans dans les univers de la mode et de la beauté, en montrant ces femmes qui avancent avec l’assurance de leur expérience et la pétillance de leur regard sur le monde, dans toute leur diversité autant physique, économique, que culturelle…

L’association promeut un projet humain et sociétal où les générations de femmes de plus de 50 ans pourront s’exprimer dans la liberté de ce qu’elles sont, loin des stéréotypes, tout en proposant des modèles en mesure d’inspirer les plus jeunes.

Alors bien sûr, en sachant tout cela, vous allez entreprendre des recherches.
Pour satisfaire votre légitime curiosité et envie d’épouser au mieux le fil du temps, Women eLife vous invite à sillonner la Toile qui vous indiquera les pistes à suivre sans perdre le fil d’une pensée d’un certain Antoine Laurent de Lavoisier qui devait avoir entre autres la fibre écologique : «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme».

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