PEUT-ON ENCORE PARLER D’ÉCOLOGIE PAR LES TEMPS QUI COURENT ?

C’est un fait, l’écologie est aujourd’hui, plus que jamais, en grande souffrance.
Et l’ambiance actuelle sur le plan géopolitique qu’illustre la photo, ne laisse guère place à l’optimisme en la matière.
Pour apprécier la gravité de la situation sur le plan environnemental, plusieurs facteurs sont à prendre en considération.

Il y a l’Antarctique qui enregistre des températures exceptionnellement élevées, plus de 30°C au-dessus des normales saisonnières, en cette fin de semaine du 13 au 20 mars 2022.

Ensuite, le besoin accru en ressources fossiles qui remettent le charbon en pole position pour lutter contre l’augmentation vertigineuse des prix du gaz et du pétrole dont personne ne peut ignorer la contribution au réchauffement climatique.

Mais depuis maintenant près d’un mois, un autre évènement est venu contrarier le bon sens. Il s’agit bien sûr de la guerre menée par la Russie en Ukraine qui en dehors des destructions matérielles massives et des innombrables pertes en vies humaines qu’elle provoque, contribue à toutes formes de pollutions dans l’air, l’eau, les terres et mers.

Face à cette situation aussi catastrophique que préoccupante à court, moyen et long terme, les politiques de tous bords au sein de pays démocratiques sont pris de court.

En France, Yannick Jadot, candidat écologiste à la présidentielle, n’a visiblement aucune chance de figurer parmi les finalistes au second tour de l’élection présidentielle.
De toutes façons, les programmes des divers candidats de droite comme de gauche, sont très éloignés de la question en raison des préoccupations légitimes que génèrent entre autres pour les Français l’inflation galopante sur tous les produits de première nécessité, la forte augmentation des prix des matériaux de base, des ressources énergétiques, des carburants.

Il faut donc se rendre à l’évidence : l’écologie est bien mal partie.
De là à déduire que cette orientation politique ne peut plus trouver suffisamment d’élan et d’écho favorables auprès d’un large public, il n’y a qu’un pas qui tend à démontrer que l’attention et le soutien pour l’environnement durable, la biosphère… ne peuvent exister qu’en période de paix et de prospérité.
L’heure n’est donc pas venue !

De plus, il y a cette monstrueuse guerre qui se déroule aux portes de l’Europe et n’a pour le moment d’autres réparties que l’application par les pays occidentaux de sanctions économiques et financières à l’égard de la Russie et d’oligarques russes, dont l’efficacité est loin d’être avérée.

Lorsqu’on regarde les réalités en face, peut-on imaginer un seul instant que les bombardements, la circulation de milliers de chars et autres véhicules lourds en Ukraine ne soient pas générateurs de pollutions en tous genres qui touchent à la fois air, terre, eaux et mers ? D’autant qu’on ne peut ignorer les conséquences qu’aura quoi qu’il advienne la destruction de nombre d’infrastructures et équipements ( ponts,écoles,commerces, hôpitaux etc) destinés à assurer des besoins essentiels, voire vitaux.

Les fumées que vous voyez s’échapper de grandes villes et régions d’Ukraine bombardées sont particulièrement nocives.
Sans parler du recours à des armes létales aux caractéristiques redoutables qui, en dehors du nucléaire, ne sont que poison et peuvent pour certaines se répandre jusque dans les plus profonds abris souterrains et ainsi éliminer toute vie humaine et animale.

Force est de constater que si le conflit devait se prolonger, Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, déjà accusé de crime de guerre, pourrait devenir par les actes destructeurs de son armée sur la population civile ukrainienne, le plus grand fossoyeur de l’humanité du XXIe siècle.

Sans remettre en question les bonnes intentions exprimées lors des COP par la plupart des nations pour lutter contre le réchauffement climatique dont les effets délétères sur la santé humaine et les migrations sont évidents, peut-on laisser un homme ou plusieurs hommes d’État réduire à néant une perspective de développement durable et donc d’espoir et d’avenir.

C’est la raison pour laquelle, Women eLife s’en remet aux hommes et femmes de bonne volonté pour qu’un retour de la paix en Ukraine se dessine dans les meilleurs délais, avant qu’il ne soit trop tard.

Toutefois, il apparaît pour le moins très improbable que puisse renaître entre les dirigeants des pays occidentaux et l’actuel président de la Fédération de Russie une entente solide susceptible de faire abstraction d’actes de guerre condamnables. Pourtant, c’est l’humanité qui est en jeu et qu’il importe de sauver !

Puissent les nuages noirs disparaître à tout jamais.

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