AMAL CLOONEY AVANT TOUT AVOCATE DES DROITS DE L’HOMME

Amal Clooney n’est pas seulement l’épouse depuis 2014 de Georges : acteur, producteur, réalisateur et scénariste américain célèbre.

Britannico-libanaise née à Beyrouth, elle est également – certains diront surtout- une avocate réputée du cabinet Doughty Street Chambers, spécialisée dans le droit international et les droits de l’homme, par ailleurs cofondatrice avec son mari la Fondation Clooney pour la justice.

À 43 ans, elle incarne depuis plusieurs années avec maestria un rôle de femme de premier plan qui a pour objectif de faire respecter les droits élémentaires de victimes d’actes qui portent atteinte aux véritables valeurs qui demandent à être défendues sans relâche partout dans le monde.

En intervenant lors du forum virtuel dans le cadre d’une réunion de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) accueillie par la Nouvelle-Zélande, Amal Clooney a appelé à une réponse multipartite pour préserver les droits de l’homme, et mis l’accent sur le rôle de plus en plus imbriqué que jouent à la fois les pays et les entreprises dans la sauvegarde de ces droits fondamentaux.

Elle a tenu à souligner que ces derniers se trouvent au centre du processus décisionnel, à un moment où les disparités socio-économiques ont été aggravées par la pandémie de COVID-19.

Qualifiant le rôle des entreprises d’absolument essentiel pour parvenir au respect de droits qui concernent hommes, femmes et enfants, elle a estimé que face aux lacunes observées dans ce domaine dans certains pays, tout devait être fait pour inciter le secteur privé à intervenir, en raison du grand nombre de défis mondiaux auxquels l’humanité se trouve confrontée et justifient une réponse multipartite.

Au-delà de l’évocation du cas emblématique de la journaliste Maria Ressa, lauréate du prix Nobel de la paix, qui a été confrontée à des problèmes juridiques dans son pays natal, les Philippines, suite à ses reportages d’investigation sur le gouvernement du président Rodrigo Duterte, Amal Clooney soutient que les réponses possibles contre les abus, agressions en ligne et hors ligne et autres violations des droits de l’homme, passent par le croisement d’actions publiques et privées.

Autant dire que sa détermination à faire entendre la voix de la raison en termes de respect des droits humains se doit de résonner plus que jamais sur les cinq continents.

Peu de temps auparavant, une information tombée mardi 9 novembre nous a semblé devoir faire l’objet d’une mention spéciale, sachant que l’Unesco défend notamment les droits des peuples autochtones.
En cause la réélection à une très large majorité pour un second mandat de quatre ans de la Française Audrey Azoulay, à la tête de l’Unesco, l’organisation onusienne basée à Paris qui promeut l’éducation, la culture et la préservation du patrimoine.
De cette femme, ancienne ministre de la Culture, Women e Life avait eu l’occasion de se faire l’écho dans une chronique porteuse d’un message de paix, toujours consultable en cliquant sur ce lien.

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