À SIMONE BILES : “Comprendre, c’est pardonner.”

Concourir aux JO pour remporter la plus brillante des médailles tout comme devoir relever des défis personnels et professionnels sans prétendre à un titre olympique, constitue toujours une épreuve tant physique que mentale.
Si ce n’est que plongés dans l’ambiance olympique, les hommes et femmes qui se lancent dans des compétitions pour la détention de titres, se retrouvent sous les feux des projecteurs à l’échelle mondiale, sans parler de l’énorme pression qui pèse sur leurs épaules sur fond de sponsoring.

Alors que la judokate française Clarisse Agbegnenou a magistralement remporté mardi la médaille d’or aux JO de Tokyo, d’autres femmes se sont d’ores et déjà distinguées par leurs performances sportives dans plusieurs disciplines, notamment en triathlon avec la victoire de la multiple championne du monde Flora Duffy, une Bermudienne.

Mais c’était sans compter sur les résultats d’autres championnes comme l’Australienne Ariarne Titmus, l’Américaine Katie Ledecky et la Japonaise Yui Ohashi qui ont fait sensation à Tokyo mercredi en décrochant l’or en natation.

Ces jeunes femmes apportent une puissante démonstration qui souligne à quel point les membres de gent féminine sont devenus les figures les plus importantes de la première semaine des Jeux de Tokyo.
Un devant de la scène qui n’est pas sans signification au moment où l’on s’inquiète de plus en plus des immenses pressions exercées sur les athlètes féminines et du soutien qu’elles reçoivent pour leur santé mentale.

À 24 ans, Simone Biles championne américaine de gymnastique notamment star NBA Jayson Tatu, mais aussi quadruple championne olympique de Rio, ne peut en aucun cas être critiquée pour avoir déclaré forfait en se retirant mardi du concours général.

D’où la nécessité de faire référence à Madame de Staël, une figure imposante de l’histoire de la littérature française pour sa modernité et son aspiration à un renouveau littéraire dont la personnalité a profondément marqué les générations suivantes, qui faisait passer dans son roman ‘Corinne ou l’Italie’ ce message :  » Comprendre, c’est pardonner. »

Quoi qu’il en soit, Simone Biles n’a pas exclu son retour à la compétition à partir du concours multiple de jeudi, ce qui devrait lui permettre de défendre son titre olympique.

« Nous devons protéger notre esprit et notre corps plutôt que de simplement sortir et faire ce que le monde veut que nous fassions », a déclaré Biles aux journalistes.

Women e Life, magazine féminin indépendant ouvert sur le monde, restera attentif aux exploits sportifs des femmes et également des hommes qui participent à ces Jeux olympiques de Tokyo, histoire de faire partager tout ce qui contribue à la beauté du sport, toutes disciplines confondues.

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