PORTE-PAROLE DE LA MAISON-BLANCHE LES FEMMES TOUJOURS AUX AVANT-POSTES

L’exercice du métier d’attaché(e) de presse, et plus encore celui de porte-parole politique requiert une solide expérience de terrain, mais aussi le don de savoir incarner et exprimer, devant une presse toujours aux aguets de déclarations inédites, les projets et actions de chef d’Etat et de Gouvernement.

Ce rôle de premier plan occupé dans tous les pays, revient aussi bien à des hommes qu’à des femmes.

Kayleigh McEnany
Jennifer Rene Psaki

Alors que le mandat de Donald Trump se termine façon déroute, et que l’investiture de Joe Biden, élu en novembre dernier 46eme Président des Etats-Unis, aura lieu mercredi, Women e Life s’arrête sur les personnalités de deux femmes, la première ayant précîpitamment quitté ses fonctions, la seconde étant
dans les starting-blocks pour occuper ce poste clé.

Tout d’abord pour remarquer que Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison-Blanche sous Donald Trump depuis le 7 avril 2020, et Jen Psaki choisie par Joe Biden, sont toutes deux passées au début de leur vie professionnelle par CNN, en tant que journalistes chroniqueuses politique.

Ensuite, l’une comme l’autre n’ont pas découvert leur parti ni la politique américaine du jour au lendemain.

Née le 18 avril 1988 à Tampa (Floride), Kayleigh McEnany a été nommée porte-parole nationale du Comité national républicain en août 2017 avant de rejoindre la campagne Trump en tant qu’attachée de presse nationale en 2019.
Elle est entrée à la Maison Blanche le 7 avril 2020 après le mandat de neuf mois de Stephanie Grisham, qui n’a pas tenu un seul point de presse.

Toujours est-il que vendredi dernier, son dernier rendez-vous avec la presse n’aura duré que deux minutes, sans réponse aux questions des journalistes.
Toutefois, elle a tenu à déclarer : «ceux qui ont violemment assiégé notre Capitole sont le contraire de tout ce que représente l’administration Trump» ajoutant que «ceux qui y ont travaillé ont toujours œuvré pour assurer une transition ordonnée du pouvoir»

Bien que McEnany ait juré dés sa prise de fonction qu’elle « ne vous mentirait jamais », force est de constater qu’elle a été prise au piège de nombre de fake-news, qu’il s’agisse de l’étendue de la pandémie et des milliers de décès quotidiens dus au Covid-19, comme de la victoire aux élections revendiquée par un Donald Trump arguant de fraudes.
Quoi qu’on puisse penser de ses interventions, elle a fait son boulot.

A bien y regarder, son départ précipité ne laisse planer aucun doute sur le caractère stressant et décoiffant des épreuves auxquelles elle a dû faire face.
Vu l’ambiance de chaos, on ne peut lui reprocher d’être partie avant la date initialement prévue.

Peut-être Kayleigh McEnany écrira t’elle un livre pour relater l’expérience qu’il lui a été donnée de vivre.

Quoi qu’il en soit, la page qui se tourne avec le démarrage du mandat de Joe Biden à la tête de la première puissance économique mondiale, va permettre à une autre jeune femme nommée par le 46eme président des Etats-Unis d’officier en qualité de porte-parole de la Maison-Blanche.

L’occasion de rappeler que l’équipe de communication constituée par ce dernier entièrement féminine, a fait récemment l’objet d’une chronique sur Women e Life.

Qui est Jennifer Rene Psaki ?

Née le 1er décembre 1978 à Stamford, il est intéressant de savoir qu’elle fût conseillère politique américaine tout au long de la campagne présidentielle de 2008 du sénateur américain Barack Obama avant d’être promue dans un premier temps directrice adjointe de la communication fin 2009, puis directrice de ce service à la Maison Blanche de 2015 à 2017 sous la présidennce de ce dernier.
En 2012, Esaki est revenue aux communications politiques en tant qu’attachée de presse pour la campagne de réélection du président Obama en 2012. Le 11 février 2013, Esaki était nommée porte-parole du département d’État des États-Unis.

Jen Psaki a commencé sa carrière en 2001 avec les campagnes de réélection des démocrates de l’Iowa Tom Harkin pour le Sénat américain et Tom Vilsack pour le gouverneur.
Elle est ensuite devenue en 2004 attaché de presse adjointe pour la campagne présidentielle de John Kerry.

De 2005 à 2006, elle a été directrice des communications du représentant américain Joseph Crowley et attachée de presse régional pour le comité de campagne du Congrès démocratique.

Autant dire qu’à 43 ans, Jen Paski affiche un joli parcours dans le camp démocrate. Tout laisse à penser qu’elle saura incarner à merveille son rôle de porte-parole de la Maison-Blanche à heure où les Etats-Unis trouvent à leur tête le duo Biden-Harris, symbole d’une parité assumée et d’un véritable changement de politique.

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