PASSÉE SOUS X-FILES GILLIAN ANDERSON DÉFIE LE TEMPS AVEC MAESTRIA

Gillian Anderson n’avait que 29 ans lorsqu’elle fût amenée à incarner le personnage de Dana Scully, une scientifique et agent du FBI travaillant sur les affaires paranormales aux côtés d’un certain Fox Mulder (David Duchovny) dans la célèbre série télévisée X-Files. Un rôle qui lui vaudra un Golden Globe et un Emmy Award en 1997.

Peut-être son destin était-il déjà inscrit dans les premières saisons de cette mémorable série, deux épisodes laissant penser qu’elle serait peut être « immortelle ».


Et force est de constater qu’à aujourd’hui 52 ans, cette formidable actrice toujours aussi séduisante et captivante, confirme par son interprétation du rôle de Margaret Thatcher dans la saison 4 de « The Crown » diffusé sur Netflix, un talent qui s’enrichit au fil du temps.
La vérité n’est pas ailleurs !

Avant d’en venir au parcours de cette sublime actrice américaine et sans prétendre être exhaustif, il paraît bon de rappeler qu’en 1996, Gillian Anderson a été élue « femme la plus belle du monde » par le magazine FHM pour lequel elle posait.

Mais ce qu’il faut sans doute retenir notamment, c’est sa première passion pour le théâtre qui se manifeste lorsqu’elle sort diplômée de l’université d’art dramatique de Chicago demeura intact.
Conduite à jouer de petits de rôles à ses débuts, 2003 marquera son retour sur les planches du West End avec la pièce What The Night Is For avec Roger Allam. Un an plus tard on la retrouvera au théâtre sous la direction de Rebecca Gilman, dans la pièce The Sweetest Swing In Baseball, qui lui vaudra un large succès et des critiques particulièrement élogieuses.

Mais n’allez pas croire que Gillian Anderson a pour autant tiré un trait sur le cinéma et les séries télévisées.
Sans citer tous les films auxquels dans lesquels elle a joué, on se souviendra l’avoir remarquée entre autres dans le rôle de Lady Dedlock dans la mini-série La Maison d’Âpre-Vent, une adaptation du classique de Charles Dickens. Une interprétation qui lui vaudra d’être sélectionnée aux Bafta et aux Emmy Awards en 2006.

Ensuite, elle enchaînera avec la comédie britannique Tournage dans un jardin anglais, de Michael Winterbottom, avant de revenir à un univers contemporain avec le drame irlandais That Mighty Celt, avec Robert Carlyle. Deux œuvres saluées par la critique qui ne sauraient masquer son succès dans le thriller Le Dernier Roi d’Écosse, de Kevin Macdonald.

En dépit de quelques ratés très vite oubliés, le seul flop de sa carrière d’actrice aura lieu avec X-Files : Régénération, tiré de la série culte, cinq ans après sa fin.
Intitulé I Want to Believe, et sorti au cœur de l’été 2008, le film reçoit de très mauvaises critiques et échoue au box-office.

Dés 2010, elle confirme son retour en grâce télévisuel en participant sur la chaîne américaine FOX à une dixième saison événement de X-Files, mais aussi en tenant un second rôle dans la série historique War and Peace avant de terminer la troisième saison de The Fall.

Au cinéma, elle tient le premier rôle féminin du film d’action Robot Overlords, écrit et réalisé par Jon Wright. Elle revient néanmoins sur les planches pour une nouvelle adaptation théâtrale d’Un tramway nommé Désir, d’abord à Londres, puis à New York.
Le 8 janvier 2018, elle obtient son étoile sur le Hollywood « Walk of Fame ».

En 2019, on retrouve Gillian Anderson dans le rôle principal, aux côtés d’Asa Butterfield et Ncuti Gatwa, dans la série télévisée Sex Education sur Netflix.
Dans la série américaine Hannibal, développée par Bryan Fuller, son interprétation glaçante et complexe de la psychiatre Bedelia Du Maurier, étroitement liée au personnage principal, impressionne la critique.

Toujours en 2019, c’est cette fois dans la peau de Jean Milburn, sexologue décomplexée que se glisse Gillian Anderson.

Vous remarquerez sans nul doute la qualité de son interprétation du rôle de Margaret Thatcher dans « The Crown ».
Un clin d’oeil à sa nomination en 2016, en qualité de membre de l’ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II pour services rendus aux arts.

Comme quoi passer un moment donné sous X-Files n’a rien d’anodin !

Laisser un commentaire