POUR LUTTER CONTRE LA COVID-19 : ILS AVAIENT VU JUSTE !

Le 26 septembre dernier lorsque dans une tribune publiée dans le Monde, Esther Duflo et Abhijit Banerjee, tous deux prix Nobel d’économie 2019 avec Michael Kremer pour leurs travaux sur la réduction de la pauvreté dans le monde, ont émis l’idée d’un nécessaire confinement sur tout le territoire pour la période de l’Avent, du 1er au 20 décembre, les réactions hostiles et critiques ne se sont pas fait attendre.

Cette solution a même reçu une volée de bois vert, une telle hypothèse apparaissant aux yeux de la plupart d’entre nous inconsidérée, injustifiée, ridicule voire dangereuse.

Or la solution du confinement consistant à limiter la propagation du coronavirus lors des rassemblements familiaux, et notamment celles des personnes âgées, les plus touchées par la maladie avant la période festive reposait sur des arguments qui trouvent aujourd’hui un véritable crédit.

Les auteurs affirmaient que “le coût éducatif serait très faible”, avec l’annulation ou la tenue en ligne des deux dernières semaines de cours de l’année calendaire. Quant au coût économique, ils le jugeaient moins “important” que celui consistant à “annuler Noël”, ou de devoir recourir à un reconfinement plus drastique quelques semaines plus tard en raison des contaminations lors des fêtes de fin d’année.

Et aujourd’hui à bien y regarder, force est d’admettre que leur conseil se devait d’être pris au sérieux. Finalement tout tend à démonter qu’ils avaient raison.

Pris par surprise face à la flambée d’une montée en flèche du nombre de cas diagnostiqués, mais surtout des hospitalisations, réanimations et décès causés par la deuxième vague de COVID-19, en France comme dans bien d’autres pays européens notamment, Emmanuel Macron a dû se rendre à l’évidence en s’appuyant sur les avis de scientifiques dont les messages d’alerte sont pleinement justifiés.

Autrement dit, l’annonce d’un nouveau confinement quelque peu moins contraignant que celui appliqué en mars entrera en vigueur à partir du jeudi 29 octobre à minuit jusqu’au 1er décembre.

Cette chronique a simplement pour but de saluer la pertinence de conseils donnés par un homme et une femme auxquels on se doit de reconnaître les mérites en qualité de prix Nobel d’économie ainsi que les propositions articulées autour de vérités rationnelles liées à une pandémie dévastatrice.

La pleine santé ou l’espérance de vie est un moteur d’équilibre social et de développement écologique bénéfiques pour l’économie.

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