PETIT COURS DE RATTRAPAGE ILLUSTRÉ

Dimanche 18 octobre, de nombreux hommes et femmes sont venus témoigner leur indignation et légitime colère face à l’atroce assassinat de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Mais ce n’est pas en lisant les commentaires de lecteurs du Figaro amené à suivre en direct les rassemblements qu’il était possible de discerner l’indispensable nécessité du savoir vivre ensemble.

En revanche, l’article intitulé : « Les combattantes: ces femmes qui se mobilisent contre l’islamisme « signé Nadjet Chergui, paru dans les pages société de ce même quotidien le 16 octobre, apportait un très intéressant éclairage sur la façon qu’ont ces dernières de faire part de leurs craintes face au radicalisme religieux.

L’autrice de l’article les présentait ainsi : « Elles s’appellent Sonia Mabrouk, Najwa El Haïté, Zineb El Rhazoui, Fatiha Agag-Boudjahlat, Dana Manouchehri et Jeannette Bougrab. Elles sont jeunes, belles et brillantes. Elles sont des figures connues et reconnues. Leur parole porte, fait débat, irrite parfois, mais elle est entendue. Elles sont aussi les visages de ce courage qui se décline au féminin, de cette France qui veut résister contre l’obscurantisme religieux et les dangers de l’islam politique. Non, les mots ne sont pas trop forts. Car dénoncer l’islamisme en Europe ou en France, patrie des droits de l’homme, mais aussi de la laïcité, n’est pas sans risque. »

Le crime particulièrement odieux qualifié par Emmanuel Macron d' »attentat terroriste islamiste caractérisé” dont a été victime Samuel Paty, met en évidence le courage, la pertinence et la clarté des analyses de femmes qui regardent les réalités en face et donnent de la voix.

D’autant que l’horrible meurtre d’un enseignant réveille entre autres le souvenir de l’attentat contre Charlie Hebdo en 2015 dont le procès se déroule en ce moment à Paris.

Alors que les sciences sociales estiment aujourd’hui, sans prendre en compte les différents schismes et autres sectes, que l’humanité a créé environ 10 000 religions: l’hindouisme, le bouddhisme, la philosophie chinoise, l’islam, le judaïsme et le christianisme sont celles qui comptent le plus grand nombre de fidèles.

Autrement dit, il va sans dire que toutes les religions peuvent faire l’objet de critiques et se traduire dans le cadre de la liberté d’expression et de la liberté de la presse par des représentations caricaturales. C’est très bien ainsi !

Quant au crime commis par un réfugié russe de 18 ans, d’origine tchétchène, dont le compte Twitter a été utilisé pour revendiquer une décapitation destinée à venger le prophète Mahomet dont Samuel Paty avait choisi de montrer un dessin caricatural publié dans Charlie Hebdo à ses élèves – tout en précisant qu’il n’y avait pas obligation d’assister au cours – témoigne d’une indispensable ouverture d’esprit qu’il convient de faire partager à la jeunesse.

Cet acte odieux met malheureusement en lumière la grande fragilité de la société et souligne le possible jusqu’au-boutisme de tout extrémisme religieux par définition en proie à l’aveuglement.

Women e Life vous encourage vivement à lire l’article « Les combattantes: ces femmes qui se mobilisent contre l’islamisme « publié dans le Figaro, le 16 octobre dernier.

Laisser un commentaire