VERTE ET NUMERIQUE DEUX PISTES DE SORTIE DE CRISE POUR UNE EUROPE EN GRANDE SOUFFRANCE

Women e Life n’est pas en mesure de vous dire si le plan solidaire de 500 milliards d’euros présenté par Emmanuel Macron, président de la République française et validé par Angela Merkel, chancelière allemande, destiné à soutenir les Etats membres en proie aux graves difficultés générées par la COVID-19, verra ou non le jour.

Car  à l’heure où cette chronique est diffusée, le doute subsiste, les Pays-Bas, l’Autriche, la Suède et le Danemark, ayant  refusé  sine  die le principe de subventions mis en avant par Paris et Berlin, afin d’aider les Etats et secteurs les plus touchés par la pandémie.
L’unanimité est en effet requise pour passer des paroles aux actes.

Ursula von der Leyen,
Margrethe Vestager

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Europe qui s’est féminisée au niveau de ses hautes instances n’offre à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Margrethe Vestager, commissaire européenne, qu’une marge de manoeuvre réduite pour qu’aboutisse ce qui apparaît pourtant indispensable  afin de donner à l’Europe les moyens de relever les défis présents et à venir.

La première, partisane d’un «Green Deal» et la seconde, apôtre d’un boost du numérique, ne peuvent que constater post Brexit, une désunion des 27 pays membres de l’Union européenne sur les solutions visant à conjurer ensemble une crise qui n’en est en réalité qu’à ses débuts.

Ces femmes sauront-elles néanmoins  faire entendre leurs voix, et surtout obtenir un accord unanime sur deux pistes stratégiques qui s’avèrent cruciales ?
Il faut l’espérer !

D’autant que les milliards d’euros débloqués par la BCE sur le Vieux Continent et les milliards de dollars injectés par la FED aux Etats-Unis qui ont pour objectif de redynamiser des économies en souffrance, ne sont en rien des vaccins.

Il s’agit de traitements ponctuels non renouvelables qui,  jusqu’à preuve du contraire, doivent permettre de passer un cap difficile sans pour autant prétendre résoudre tous les problèmes, ces derniers n’étant assortis d’aucune sécurité y compris sociale à court et moyen termes.

En cette période troublée inédite, mieux vaut croire que des femmes placées à d’éminents postes à responsabilités sauront, du moins à l’échelle européenne, faire avancer des idées et projets susceptibles de promouvoir un développement durable.
Un paradigme qui placé au  coeur de l’actuel séisme sanitaire, économique, social et environnemental, à l’échelle mondiale, prend à bien y regarder une dimension phénoménale.

Verte et numérique, les ambitions d’un développement raisonnable d’une société à dimension humaine  défendues par des femmes s’annoncent dignes d’intérêt et donc à suivre de près.

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