SEGO : UNE ENERGIE FAROUCHE

Alors que les remerciements adressés à Ségolène Royal en sa qualité d’ambassadrice des pôles, nommée à ce poste par Emmanuel Macron, n’ont fait que confirmer sa décision de quitter ses fonctions exercées pour la gloire, son rebond ne s’est pas fait attendre.

On la croyait disparue des radars de la politique française.
Mais c’était sans compter sur son énergie farouche qui, désormais exemptée du devoir de réserve lié à la fonction qu’elle occupait, la conduit aujourd’hui à manifester la volonté de repartir au combat.

L’ex-candidate PS à la présidentielle de 2007, devrait annoncer la création d’une association politique baptisée «Désirs de France, avenir de la planète».

Objectif : créer un «laboratoire d’idées» ayant vocation à dessiner une troisième voie entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Et cerise sur le gâteau, ledit laboratoire pourrait se transformer en parti politique dans la perspective de l’élection présidentielle de 2022.

Ancienne présidente du conseil régional de Poitou-Charentes et déjà ministre de l’écologie en 2016, Ségolène Royal pourrait, par le biais de ses compétences et de sa vision sociale du fonctionnement de la société, susciter la curiosité voire l’intérêt de la jeune génération qui témoigne entre autres massivement, partout dans le monde, de ses préoccupations liées à la lutte contre le dérèglement climatique.

En dire plus aujourd’hui concernant l’initiative de cette femme politique française née au cours de la bonne année 1953, serait aller un peu vite en besogne.

Visée par une enquête préliminaire du parquet national financier sur l’usage fait des moyens qui étaient mis à sa disposition en tant qu’ambassadrice des pôles, elle devra s’expliquer.

Quoi qu’il en soit, c’est jeudi prochain à Marseille, que Ségolène Royal lancera sa nouvelle association aux côtés de la sénatrice de gauche Samia Ghali, dans le cadre de sa tournée pour soutenir les candidats aux municipales de mars.

Son énergie farouche se lit dans l’une de dernières déclarations lorsqu’elle précise « Nous allons organiser des universités populaires au printemps. La première aura pour thème le financement du modèle social »

Dans un monde en pleine mutation, on ne peut qu’espérer que de nouvelles idées et beaux projets offrant une vision d’avenir désirable dans le cadre de perspectives de développement durable nourrissent les débats politiques à venir.

Laisser un commentaire